14. Vendredi 28 Janvier, 00h
Bonjour à tous,
Depuis hier, nous voyons des oiseaux autour du bateau. Un collègue, Jim Beard, qui connaît bien les oiseaux, me dit que ce sont des goélands à tête noire (si j’ai bien traduit le nom anglais). Moi, je ne connais pas bien les oiseaux marins, alors je veux bien le croire. Mais ces petits goélands sont bien loin de chez eux!
A part ça, rien de très nouveau. Le forage continue sans problème. Nous sommes toujours dans les mêmes roches.
Quelques photos :
1 : La caméra est prête à descendre le long de la tige de forage pour permettre de rentrer dans le puits après un changement du trépan (l’outil qui est tout au bout de la tige et qui broie la roche au fond pour couper les carottes. 2 : Le derrick vu d’en bas. Le derrick sert notamment à assembler la tige de forage (que vous distinguez au centre) en vissant les éléments de cette tige (les tuyaux) les uns aux autres. 3 : La plateforme de forage. On voit les gros bras métalliques jaunes, qui sont accrochés au chariot qui monte et descend le long du derrick, en train de monter un élément de la tige dans le derrick. Le gros engin rouge à gauche est celui qui sert à visser ces tuyaux les uns aux autres (4). Une fois l’assemblage terminé, le chariot du derrick redescend, et fait descendre du même coup toute la tige par le trou au milieu du bateau (qu’on voit sur la photo avec la caméra). Il ne reste plus qu’à bloquer la tige, écarter les gros bras métalliques jaunes (5), et remonter une nouvelle tige dans le derrick pour l’assembler avec les précédentes. C’est ainsi que l’on descend plusieurs kilomètre de tige jusqu’au fond du puits de forage. Actuellement, nous sommes à 790 mètres de profondeur sous le fond de la mer (dans les roches), et la profondeur de l’eau est ici d’environ 1650 m. Je vous laisse calculer la longueur de la tige…
Je vous laisse pour aujourd’hui.
A bientôt,
Benoît